Un actif ou un fonds est dit cantonné lorsque ses actifs sont très clairement identifiables, sans jamais se confondre avec les fonds propres des compagnies d'assurances. Cette terminologie s'emploie surtout pour les fonds commercialisés en assurance-vie ou en loi Madelin.
Retour Liste
Autorité des Marchés Financiers ; organisme de tutelle, régulateur des marchés financiers, regroupant les prérogatives de la Commission des Opérations Boursières et du Conseil des Marchés Financiers. Elle réglemente et contrôle les informations financières, autorise la création des OPCVM, détermine les règles de bonne conduite et les obligations des intermédiaires financiers.
Retour Liste
Marché baissier
Retour Liste
Il s'agit des grandes catégories de placement parmi lesquelles vous pouvez diversifier votre patrimoine : monétaires, produits de taux, actions, immobilier.
Retour Liste
Les investisseurs en capital risque apportent du capital, ainsi que leurs réseaux et expériences à la création (on parlera alors de capital d'amorçage) et aux premières phases de développement d'entreprises innovantes ou de technologies considérées comme à fort potentiel de développement et de retour sur investissement.
Le terme « risque » utilisé en France n'a pas d'équivalent dans les autres pays où l'on emploie le plus souvent le terme d'opportunité (Venture capital).
Le terme "Capital Aventure" a aussi été utilisé pour décrire le Venture Capital dans le magazine "Décideurs: Stratégie, Finance, Droit", appellation plus proche de la traduction américaine en mettant moins l'accent sur le "risque" de l'investissement que sur les "profits" attendus.
Un fonds de capital-risque doit générer une rentabilité élevée (comparativement aux prêts bancaires aux entreprises). Le portefeuille de ce type de fonds se compose de projets qui échouent ainsi que de projets qui réussissent et compensent donc les pertes réalisées sur les premiers. La réussite passe par la revente de la société financée (appelée en France société affiliée) à une autre société, ou par une introduction en bourse, par exemple sur Alternext, ou l'Eurolist à Paris.
Retour Liste
Le capital-développement est un segment du capital-investissement (au même titre que le capital-risque) permettant de financer des entreprises existant depuis plusieurs années, ayant atteint une taille significative, la profitabilité, et devant conserver de fortes perspectives de croissance. Cet investissement en fonds propres, généralement minoritaire, doit servir à financer le développement de l'entreprise.
L'investisseur réalise alors son investissement en ayant pour but de trouver la liquidité à court ou moyen terme, par cession de sa participation, par cession de l'intégralité de l'entreprise, ou par une introduction en bourse.
Certaines firmes du secteur du capital-investissement sont spécialisées sur ce type d'activités, réputé moins risqué car l'investisseur potentiel a déjà accès à un historique de comptes, une équipe constituée et un marché existant.
Retour Liste
Le coefficient bêta est le rapport historique entre :
• la volatilité du prix d'un actif (par exemple le cours de bourse d'une Action)
• et celle des prix du marché en général (par exemple un indice boursier significatif).
Par exemple, si le bêta d'une action est de 0.8, son cours a varié en moyenne dans la periode précédente de 0,8 % quand le marché variait de 1 %. S'il est de 1.5, il a varié de 1.5%. Autrement dit c'est la sensibilité ou élasticité du cours du titre par rapport à l'indice boursier représentant le marché.
Retour Liste
C'est l'établissement ayant en dépôt les capitaux des placements que vous effectuez. Le conseil en gestion de patrimoine n'est jamais le dépositaire des capitaux qui lui sont confiés. La garantie financière vous est apportée par une banque ou une compagnie d'assurances de premier plan de par sa solidité financière ou la qualité de son actionnariat.
Retour Liste
Un contrat forward ou forward agreement est un produit dérivé.
Il s'agit d'un accord d'acheter ou de vendre un actif à un prix et une date future précisés dans le contrat. En fait, la définition du forward est identique à celle des contrats futures à la différence près que ces derniers sont négociés sur un marché de gré à gré, entre banques et institutions financières alors que les contrats de futures sont négociés sur un marché organisé, localisé à un endroit bien précis.
De plus les contrats de futures sont des contrats standardisés en terme de montants et de dates d’échéance, les contrats de forwards sont des contrats à terme non standardisés. Bien souvent, lors du dénouement, les deux contreparties procèdent au règlement de la différence entre le prix négocié à l'avance et le prix du marché (procédure dite de cash settlement). Trés peu de contrats font l'objet d'une livraison.
Le "sur mesure" qu'offre les forwards entraîne un risque de liquidité. Il est en effet trés difficile de dénouer sa position avant l'échéance en raison de l'absence de contrepartie. Par ailleurs le risque de défaut est bien plus présent que pour les futures. En effet, ce n'est qu'à l'échéance que l'on constate la défaillance ou non de la contrepartie contrairement aux marchés de futures qui constatent le défaut au jour le jour en raison de l'existence d'une chambre de compensation.
Retour Liste
Un contrat à terme ("future" en anglais) est un engagement de livraison standardisé, dont les caractéristiques sont connues à l'avance, portant sur :
• une quantité déterminée d'un actif sous-jacent précisément défini,
• à une date, appelée échéance, et un lieu donnés,
• et négocié sur un marché à terme organisé.
Les contrats à terme sont les instruments financiers les plus traités au monde.
L'avantage fondamental présenté par les contrats à terme par rapport à leur prédécesseur de gré à gré, les forwards, est l'existence d'une chambre de compensation avec contrepartie centrale. Elle centralise en fait les risques de contrepartie. Celle-ci, dès qu'une transaction est enregistrée auprès d'elle, se substitue en tant que contrepartie au vendeur et à l'acheteur initial. Ainsi, lorsqu'un opérateur A achète un contrat à un opérateur B, la transaction est en réalité divisée en deux : A achète à la chambre de compensation, B vend à cette même chambre. Ainsi, si B devait faire défaut (c'est-à-dire ne pouvait honorer son engagement), A n'en subirait aucune conséquence.
Retour Liste
Style de gestion concernant les fonds investis sur des actions ayant des perspectives élevées de croissance de leur chiffre d'affaires et/ou de leur résultat. Ces valeurs sont caractérisées par un Price to Book Ratio élevé. Sensibilité aux variations des taux et de la conjoncture. En 2001 et 2002, l'approche growth a été pénalisée.
Retour Liste
Style de gestion concernant les fonds investis sur des actions dont la valeur boursière semble sous-évaluée à court terme en comparaison de leur actif comptable. Price to Book faible.
Retour Liste
La gestion alternative est un mode de gestion de portefeuille appliqué par certains fonds d'investissement dits « fonds alternatifs » ou « fonds spéculatifs », ou en anglais hedge funds. Près de 10 000 hedge funds sont opérationnels dans le monde en novembre 2007 et gèrent environ 1 760 milliards USD (1 250 milliards d'euros) : source article du Monde du 28.10.2007
Elle vise à décorréler les performances du portefeuille de l'évolution générale de la bourse en intervenant sur les marchés des actions mais aussi sur les obligations, les devises, les matières premières, l'immobilier et les entreprises non cotées, le marché des oeuvres d'art... Le but est généralement de lisser les courbes de rendements et de les améliorer par rapport au rendement du marché permettant d'avoir un meilleur rapport performance / volatilité.
Les portefeuilles alternatifs se composent notamment :
• d'actions défensives ou contracycliques en période de marché baissier, ou des actions à coefficient bêta élevé en période de marché haussier.
• de produits dérivés : en fonction de la tendance du marché, le gestionnaire peut acheter ou vendre des contrats qui profiteront de la baisse (achat d'options de vente/puts, etc.) ou de la hausse (achat d'options d'achat/calls, etc.). Le gérant a aussi la possibilité d'emprunter plus de titres qu'il n'en possède (achat à découvert) ou inversement (vente à découvert), dans le but d'augmenter l'effet de levier financier.
• de placements autres que sur le marché des actions : devises, matières premières, dettes décotées, etc.
Les différentes stratégies se caractérisent par des ratios rendement / risque très variables. Il existe de nombreuses présentations des différentes stratégies alternatives.
• Arbitrage de convertible (convertible arbitrage) : investit dans les obligations convertibles mal cotées sur le marché. Typiquement, cette stratégie consiste à acheter l'obligation convertible, tout en vendant l'action sous-jacente à découvert.
• Sélection de titres (long short Equity) : consiste à prendre des positions aussi bien longues (acheteuses) que courtes (vendeuses) sur des actions sélectionnées appartenant au même secteur ou à la même zone géographique, avec une position nette résultante plutôt longue (long bias), ou plutôt vendeuse (short bias), ou neutre (market neutral). Ceci nécessite de bien maîtriser les outils de sélection des titres (stock picking).
• High Frequency Statistical arbitrage : consiste à prendre des positions basées sur un écart de comportement par rapport à l'historique, i. e. à miser sur un retour à la moyenne. Ceci peut consister à tirer profit d'une baisse ou d'une hausse de la corrélation entre des titres, secteurs ou marché, lorsque celle-ci semble injustifiée d'un point de vue fondamental. Ce comportement est auto prédictif, i. e. son adoption favorise la stabilité des observations. Ex. : tirer profit d'une baisse de la corrélation entre BNP et GLE en achetant l'une et en vendant l'autre.
• Pair trading : consiste à prendre une position acheteuse contre une position vendeuse sur un même titre, mais coté sur des places différentes, lorsqu'un écart injustifié apparait. Ex. : TOTAL à Paris et TOTAL à NY.
• Quantitative trading : consiste à prendre des positions basées sur des prédictions effectuées par un modèle quantitatif, i. e. une analyse des cours et des informations dans le but de déceler des signaux acheteurs ou vendeurs. Stratégie efficace sur les futures uniquement (frais de courtages très faibles et liquidité suffisante).
• Macro / opportuniste (global macro) : tente de tirer profit des évolutions de l'économie globale, en particulier les évolutions de taux dues aux politiques économiques des gouvernements. Elle utilise les instruments reflétant la situation économique mondiale : devises, indices, courbes de taux, matières premières.
• Arbitrage sur produits de taux (fixed income arbitrage) : cherche à tirer profit des mouvements et des déformations de la courbe des taux. Elle utilise comme véhicules les titres d'État, les futures et les swaps de taux.
• Arbitrage sur fusions-acquisitions (merger arbitrage) : la possibilité d'arbitrage dans ce genre de situations (OPA, OPE) résulte de l'écart entre le prix annoncé par l'acquéreur et le prix auquel la cible se traite sur le marché.
• Situations spéciales (event driven) : le gestionnaire recherche les opportunités générées par des événements intervenant dans la vie des entreprises : filialisation, fusions, ou des difficultés (distressed securities)
• Marchés émergents (emerging markets) : investi dans les marchés en développement. Stratégie très risquée car les instruments de couverture ne sont pas toujours disponibles sur ce type de marché.
• La gestion structurée est une gestion de portefeuille faisant appel à l'assurance de portefeuille.
• Elle consiste à faire appel à des dérivés financiers permettant de garantir le capital placé mais en limitant en contrepartie les possibilités de gain provenant de l'évolution boursière du portefeuille.
• Tout en acceptant un rendement global faible, voire nul certaines années, le porteur d'un fonds de placement fonctionnant en ayant recours à la gestion structurée (fonds structuré) voit son capital nominal garanti. A noter toutefois qu'une performance nominale nulle ou faible ne garantit pas forcément le pouvoir d'achat du capital, en cas par exemple de forte inflation.
Retour Liste
La gestion indicielle d'un portefeuille d'actions consiste à maintenir en permanence un portefeuille dont la valeur évolue pratiquement comme un indice boursier précis (par exemple le CAC 40).
À cette fin, le portefeuille est composé des même titres que ceux de l'indice et dans la même proportion. De plus, le gestionnaire peut utiliser des contrats dérivés sur l'indice boursier.
Cette gestion est pratiquée en particulier par des fonds de placement appelés fonds indiciels
Une variante est la gestion indicielle « tiltée » où le gestionnaire inclut dans le portefeuille certains titres, actifs ou opérations qui semblent présenter la possibilité de dégager un rendement supérieur à celui de l'indice.
Retour Liste
La gestion structurée est une gestion de portefeuille faisant appel à l'assurance de portefeuille.
Elle consiste à faire appel à des dérivés financiers permettant de garantir le capital placé mais en limitant en contrepartie les possibilités de gain provenant de l'évolution boursière du portefeuille.
Tout en acceptant un rendement global faible, voire nul certaines années, le porteur d'un fonds de placement fonctionnant en ayant recours à la gestion structurée (fonds structuré) voit son capital nominal garanti. A noter toutefois qu'une performance nominale nulle ou faible ne garantit pas forcément le pouvoir d'achat du capital, en cas par exemple de forte inflation.
Retour Liste
Les hedge funds sont des fonds généralement investis dans des stratégies de placement alternatives variées qui utilisent les produits dérivés et l'effet de levier. Ils sont décorellés des classes d'actifs traditionnelles et recherchent un rendement absolu.
Retour Liste
Les opérations sur valeurs mobilières et les revenus de capitaux mobiliers font l'objet d'une déclaration récapitulative annuelle dénommée «Imprimé Fiscal Unique».
Retour Liste
Un financement d'acquisition par emprunt, également désignée par le sigle LBO (pour l'anglais leveraged buy-out) consiste à racheter une société en s'appuyant sur un effet de levier financier, c'est-à-dire en faisant appel à des organismes spécialisés qui financent cette reprise par de l'endettement. On parle aussi de rachat par effet de levier.
Génériquement appelées LBO, les opérations de financement d'acquisition à levier, sous ce terme, recouvrent diverses configurations de financement, tant dans leur architecture intrinsèque que dans le degré de risque qu'elles recèlent. Parmi les principaux types d'opérations on note:
• MBO (management buy-out): reprise par un fonds d'investissement avec les managers de l'entreprise ou reprise de celle-ci par ses managers.
• MBI (management buy-in): reprise par un fonds d'investissement avec des managers externes à l'entreprise
• LBU: Leveraged Build-Up ; opération consistant à construire un groupe en fusionnant ou en intégrant les process et structures de plusieurs sociétés en vue d'en constituer une autre plus importante, sensée dégager une valeur plus importante ou se négocier sur le marché (gré à gré ou bourse IPO) plus aisément.
• BIMBO (buy-in management buy-out): opération mixant le management existant et des cadres de direction externes à l'entreprise.
• OBO: Owner buy-out ou rachat à soi-même; opération consistant à générer un flux de cash au profit des actionnaires de la société, sans modifier significativement la répartition du capital.
La segmentation de ces opérations doit cependant être nuancée en fonction de la taille. Les opérations impliquant des fonds d'investissement sont généralement de taille plus importantes que les opérations de reprises par des personnes physiques. La montée en puissance du "Private Equity" génère de plus en plus fréquemment des reprises de sociétés par des fonds qui interviennent minoritairement auprès de repreneurs ou de groupes de repreneurs constitués de personnes physiques.
Le risque intrinsèque de ces opérations est directement proportionnel au niveau de rupture managériale introduit dans le montage. Le type le moins risqué est l'OBO, le plus risqué étant le MBI. Cet aspect doit cependant être nuancé par la taille et la structure du montage.
Cette opération permet à un groupe généralement constitué de fonds d'investissements et des managers de l'entreprise de racheter l'entreprise avec une mise de fonds qui ne représente qu'une fraction (souvent proche de la moitié) de la valeur de la cible. Le solde est financé par de la dette bancaire qui sera remboursée par la remontée des dividendes de la société rachetée tout au long du LBO. Ces opérations concernent des sociétés en bonne santé financière dont la principale qualité est la stabilité. En effet en cas de retournement l'effet de levier marche alors à l'envers, et la perte s'affecte en priorité sur les fonds des investisseurs. C'est donc une obligation de résultat à court terme que les financiers font peser sur l'entreprise rachetée, délaissant parfois l'investissement structurel industriel pour une rentabilité à court terme. Ce mécanisme est accusé de mettre à mal des fleurons industriels, par exemple le secteur du décolletage en Haute Savoie.
Ces acquisitions de sociétés à l'aide d'une holding endettée ont connu un essor remarquable aux États-Unis (depuis les années 1970) et en Europe (à partir des années 1980). Ils ont représenté en 2006 plus de 50% des opérations menées par des fonds d'investissement.
Retour Liste
En finance de marché, une option est un produit dérivé qui permet de « miser » sur le cours futur d'un actif financier, dans une optique de spéculation ou d'assurance.
Une option financière est un produit dérivé qui donne le droit, et non l'obligation,
• d'acheter (option d'achat, appelée aussi call)
• ou de vendre (option de vente, appelée aussi put)
une quantité donnée d'un actif financier (action, obligation, indice boursier, devise, matière première, autre produit dérivé, etc.), appelé actif sous-jacent
• à un prix précisé à l'avance (prix d'exercice ou strike en anglais),
• à une date d'échéance donnée (option dite européenne)
• ou durant toute la période jusqu'à échéance (option dite américaine).
Ce droit lui-même se négocie, sur un marché d'options spécialisé (géré par une bourse, ou au gré à gré), contre un certain prix, appelé prime, ou premium.
Une option est dite dans la monnaie (in the money) lorsque son exercice procure un gain à son détenteur. Elle est dite hors de la monnaie (out of the money) dans le cas contraire. Enfin, si l'acheteur est indifférent, l'option est à la monnaie (at the money).
Retour Liste
Rapport entre la valeur de marché de l'action et sa valeur comptable.
Retour Liste
Un produit dérivé ou derivative product est un instrument financier:
• dont la valeur fluctue en fonction de l'évolution du taux ou du prix d'un produit appelé sous-jacent ;
• qui ne requiert aucun placement net initial ou peu significatif ;
• dont le règlement s'effectue à une date future.
Il s'agit d'un contrat entre deux parties, un acheteur et un vendeur, qui fixe des flux financiers futurs fondés sur ceux d'un actif sous-jacent, réel ou théorique, généralement financier.
Les transactions sur les produits dérivés représentent désormais l'essentiel de l'activité des marchés financiers.
L'actif sous-jacent peut être, par exemple :
• une action cotée en bourse ;
• un indice boursier, comme le CAC 40 ou encore l'indice des prix à la consommation ;
• une unité négociable d'une matière première (blé, pétrole, cuivre, ...) ;
• un taux de change ;
• les flux d'intérêt que générerait un prêt d'une date de départ, d'une durée et d'un taux donnés ;
• des flux financiers liés à la réalisation d'un événement prévu dans le contrat, comme le défaut de paiement d'une entreprise, un événement climatique, une catastrophe naturelle, etc.
L'imagination des participants aux marchés financiers semble infinie et de nouveaux types tant de dérivés que de sous-jacents naissent régulièrement, certains pour disparaître rapidement faute d'intérêt suffisant, mais beaucoup pour rester durablement.
Il convient néanmoins de distinguer deux types de produits dérivés bien distincts : les produits fermes et les produits optionnels.
Les principaux dérivés financiers fermes sont :
• les contrats forwards ;
• les contrats futures ;
• les swaps.
Parmi les produits optionnels, on trouve :
• les options ;
• les warrants ;
• ainsi que de nombreux produits hybrides comportant une composante optionnelle.
Retour Liste
Le swap (de l'anglais to swap : échanger) est un produit dérivé financier. Il s'agit d'un contrat d'échange de flux financiers entre deux contreparties, qui sont généralement des banques ou des institutions financières.
Les trois contrats les plus courants sont:
• le swap de taux d'intérêt standard, taux fixe contre taux variable, (en anglais : plain vanilla interest rate swap) qui échange les intérêts d'un prêt ou dépôt notionnel à taux variable contre des intérêts à taux fixe;
• le swap de change, qui échange les intérêts et la valeur à l'échéance d'un prêt ou dépôt dans une devise contre sa valeur dans une autre devise;
• le credit default swap, qui échange de la protection sur le risque de crédit d'un émetteur d'obligations contre des versements périodiques et réguliers pendant la durée du swap;
mais il en existe beaucoup d'autres
Retour Liste
Outil privilégié à la fois de gestion du patrimoine et de sa transmission. Elle permet d'écarter les inconvénients de l'indivision en faisant échapper les associés aux aléas de l'action en partage qui appartient à chaque indivisaire. Elle peut être immobilière ou de portefeuille.
Retour Liste
Agence de notation des fonds d'investissements. La notation est basée sur une évaluation de facteurs qualitatifs (gestion, processus d'investissement) et quantitatifs (historique de performance, construction de portefeuille et volatilité).
Les étoiles Standard & Poor's permettent de classer les Opcvm d'une catégorie en fonction de leur performance et de leur volatilité moyenne sur 36 mois. Ainsi un fonds cinq étoiles sera dans les 10 % de tête et un fonds d'une étoile dans les derniers 25 %.
Retour Liste
C'est une méthode de gestion qui se base sur une sélection rigoureuse valeur par valeur en privilégiant la connaissance approfondie de l'entreprise : qualité du management, dynamisme du marché, positionnement concurrentiel, perspectives de résultats, aspect spéculatif du titre.
Retour Liste
Il s'agit des actions par opposition aux OPCVM qui s'inscrivent dans le cadre d'une gestion déléguée avec une diversification plus large. Chaque OPCVM investit en effet sur des lignes de titres vifs.
Concernant les SICAV, chaque ligne ne peut représenter plus de 10 % de son actif total. Le risque est ainsi plus limité pour le souscripteur qu'en titres vifs.
Retour Liste
Professions libérales, commerçants et gérants majoritaires de société.
Retour Liste
En finance, la volatilité est une mesure de l'instabilité du cours d'un actif financier. Elle sert de paramètre de quantification du risque de rendement et de prix d'un actif financier.
La notion est utilisée plutôt pour les oscillations à court terme que pour les grandes fluctuations boursières sur plusieurs années, souvent qualifiés (bien qu'irrégulières dans leur fréquence) de cycles boursiers.
Les traders sont appelés les « risk player » en ce sens qu'ils parient notamment sur la volatilité future.
La volatilité est un indicateur primordial pour la fluidité du marché. Un marché qui stagne est un marché à volatilité très faible. D'après la théorie financière, un investisseur admet d'acquérir un actif financier présentant une forte volatilité (donc un risque important) que si son rendement est élevé. C'est pourquoi les périodes de forte volatilité se traduisent souvent par des cours bas permettant à l'acheteur d'anticiper une rentabilité plus élevée.
La méthode de calcul utilise l'écart type des variations historiques de rentabilité. Autrement dit, autre simplification, elle se base sur la courbe plus ou moins gaussienne des hausses et baisses de prix passées de cet actif, sur une suite de périodes historiques. Par exemple, pour prendre des extrêmes, elle utilise l'écart-type des variations journalières sur un mois, ou des variations mensuelles sur dix ans, etc.
Retour Liste
Un warrant est un contrat transférable qui confère à son détenteur le droit, et non l'obligation, d'acheter ou de vendre une quantité donnée d'un actif spécifique, à un prix déterminé d'avance, à la date d'échéance du contrat ou en tout temps jusqu'à cette date. Cette définition est tout simplement celle d'une option. Il existe des options d'achat ou warrant call et des options de vente ou warrant put. On retrouve donc les même caractéristiques qu'une option: maturité, prix d'exercice, parité, quotité, sous-jacent...
Retour Liste